Accueil A la une Le CA pour une saison remplie de bouleversements : Entre promesses et réalité…

Le CA pour une saison remplie de bouleversements : Entre promesses et réalité…

 

Aujourd’hui, le CA enchaîne des résultats réguliers et met en valeur sa personnalité sur le terrain. En définitive, le potentiel est là et gageons que ce n’est que le début d’un exercice qui ferait date.

En ce début d’automne, le Club Africain caracole en L1 mais David Bettoni n’a, semble-t-il, pas encore trouvé la formule pour convaincre et ne pas seulement se limiter à vaincre. Néanmoins, les chiffres sont toujours aussi têtus, avec un CA qui marque et qui gagne, même s’il doit soigner son premier et second rideau défensif. En l’état donc, si l’on a toujours tendance à être sévère avec le premier de la classe, quand il n’atteint que la moyenne dans certaines matières, l’on doit se montrer patient et non pas intolérant. Et le CA actuel dispose d’une belle marge de progression donc inutile de brûler les étapes mais plutôt attendre que la mayonnaise prenne, que les automatismes soient huilés et que les rôles soient clarifiés et définis davantage.

Aujourd’hui, le CA enchaîne des résultats réguliers et met en valeur sa personnalité sur le terrain. En définitive, le potentiel est là et gageons que ce n’est que le début d’une saison remplie de bouleversements. Quand on est premier, c’est la sérénité qui règne plutôt que la préoccupation. Et le CA a de quoi inciter à l’optimisme. En cette période précise, David Bettoni s’attelle à construire des choses avec ses joueurs, mais doit construire rapidement une ossature, un plan de jeu et s’y tenir. En football, pour qu’une forme de continuité s’installe, il faut des constantes et des repères. 

Composer avec tout impondérable

Maintenant, tout coach doit faire avec les aléas du club où il exerce. Et forcément, il doit composer avec tout impondérable. En clair, transposé au football pratiqué par le CA, en dépit des résultats positifs, le «CA aux deux visages» présentés sur 90’ de jeu face à la JSO, et contre l’ESZ, ne doit plus miner les fins de matchs de l’équipe, avec un rendement qui tranche chaque fois avec celui du début de rencontre, et ce, même si ce ne fut pas le cas par exemple à Gafsa avec un onze qui a terminé la rencontre en roue libre. Ce faisant, ligne par ligne de jeu, le CA a, semble-t-il, trouvé les pointures qu’il faut en attendant que les associations sur le terrain fassent des étincelles. A titre d’exemple, sur les côtés, Tene Didof à gauche et Zaalouni à droite sont partis pour occuper les flancs, le plus longtemps possible, même si Ghrissi et Shili sont là, en réserve. Dans l’axe aussi, les «indispensables» auraient à présent pour noms Ben Abda et Ali Youssef, alors que Bedoui, Sghaier et Bouabid peuvent aussi parer au plus urgent. De prime abord aussi, pas de soucis à se faire au milieu où ça foisonne avec les Semakula, Khelil, Sghaïer, Zemzemi, mais aussi Kelaleche et Shawkane, alors qu’Ait Malek dans un poste hybride peut tout autant piquer vers l’aile que se replacer derrière les pointes. Enfin, que de valeurs sûres en attaque avec Srarfi, Khadhraoui, Eduwo et Hamdi Laâbidi en attendant Jules Kooh et Kinzumbe. Aujourd’hui, quand on voit les performances que le Club Africain peut réaliser, on se dit que malgré ce grand bouleversement de l’intersaison (grande lessive du mercato estival), ça peut vite suivre sur le terrain, même si l’équipe est totalement transformée. Bien entendu, il y a encore tant de choses à corriger mais le groupe a maintenant besoin de temps pour que tout fonctionne parfaitement à terme. Combien de temps donc pour créer une identité en football ? Bettoni travaille là-dessus pour que ça intervienne le plus vite possible. Attendons voir l’évolution dès le prochain choc face au CSS.

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